Cette semaine, c'était la Saint-Valentin, LE jour où on offre / reçoit des roses ! Des roses venues du Kenya, transportées en avion cargo frigorifié aux Pays-Bas puis en camion jusqu'au fleuriste de quartier. Renoncer au bouquet de la Saint-Valentin, voilà encore une idée saugrenue d'écolo ...
Renoncer ? Et bien oui et non !
Oui, quand c'est nous qui recevons les fleurs, nous pouvons demander gentiment de ne pas en recevoir ce jour là, surtout ce jour là, proposer d'autres idées.
Non... Comment expliquer à votre chère et tendre qu'un bouquet de 25 roses émet autant de dioxyde de carbone qu'un Paris-Londres sans passer pour celui qui a oublié d'être attentionné ? Alors voici, Fleurs d'ici que j'ai découvert grâce à Usbek et Rica il y a déjà trois ans : offrir des fleurs mais des fleurs "locales, authentiques et de saison" !!! Et cette année, c'est dans "Vert, le média qui annonce la couleur" que vous pourrez lire une interview d'Hortense Harang, l'une des fondatrices.
Photo by Zoe Schaeffer on Unsplash
La Saint-Valentin est passée, alors pourquoi j'écris cet article ?
La semaine dernière, je vous parlais de priorités dans un monde où notre empreinte carbone devra se limiter à 2t CO2eq/an. J'aimerais tellement qu'il y ait encore de la place pour la poésie, les fleurs, les petites attentions.
Il existe plein d'autres occasions que la Saint-Valentin pour offrir des fleurs, des tristes, des joyeuses, des occasions que l'on crée de toute pièce.
Enfin, Fleurs d'ici nous propose de signer une pétition pour promouvoir les fleurs françaises. Alors si vous pensez que cela peut faire une différence, suivez le lien.
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